Unis ou Vaincus

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Identité

Contre la Mondialisation et la société de Consommation forcée qu'elle nous impose, tuant les Hommes et notre Mère à tous, la Terre..Pour la Défense de L'Europe, de son Identité, et de tous ses peuples Originels. Contre l'Europe Sociale Démocrate, complice des Marchands. Pour la création de L'Eurosibérie : une Europe politique, une puissance Continentale. Contre le Capitalisme spéculatif qui préfère les profits faciles à la Production qui donne du Travail. Pour un retour de la prépondérance du Pouvoir Politique, sur la Fonction de Production. Contre la Démocratie représentative, sa logique de partis (qui divise au lieu d'unir) et ses Alliés objectifs dans l'asservissement des Hommes : les Médias, les Marchands et les Mafias. Pour la Démocratie participative et Populaire, celle qui rend les Hommes maitres de leurs choix et donc de leurs déstins. Contre la Corruption financière et mentale qui utilise toutes les faiblesses des hommes pour les asservir et les pousser à consommer. Pour le retour des valeurs (vertus): celles qui contraignent chacun individuellement, mais qui rendent les Hommes Dignes et Libres. Contre l'Immigration de peuplement Extra Européenne, et le Métissage forcé. Pour une politique Nataliste en faveur des Européens de souche. Contre la vision Manichéenne (Bien/Mal) véhiculée par la Mondialisation et ses alliés de fait (Capitalisme / Communisme et les religions Monothéistes). Pour une Conscience Identitaire et la Liberté d'Expression : dans le respect des autres, mais en sachant quelles sont nos Forces, d'ou elles nous viennent (la Mémoire de nos Cultures Ancéstrales) et en ayant bien conscience qu'il faut les défendre pour les préserver.

samedi 20 janvier 2007

En Finlande, les syndicats font la chasse aux illégaux

En Finlande, les syndicats font la chasse aux illégaux
LE MONDE | 07.12.05 | 15h41 • Mis à jour le 07.12.05 | 15h41

Helsinki, Tallinn, envoyé spécial


Dix hommes sous les verrous, pour la plupart finlandais ; au moins 20 millions d'euros de commissions occultes ou de fausses factures impliquant des entreprises finlandaises et estoniennes ; des centaines d'ouvriers illégaux, en provenance des pays baltes et de Pologne, repérés sur des chantiers de la région d'Helsinki : c'est la plus grosse affaire de travail au noir de ces dernières années en Finlande.

Un "joli coup", réussi par l'équipe du commissaire Markku Ranta-Aho, patron d'un groupe créé il y a deux ans et qui compte dix-sept inspecteurs de la police criminelle spécialisés dans la lutte contre le travail illégal des étrangers. Ils peuvent compter sur des alliés aussi inattendus que discrets : une poignée de syndicalistes de la Fédération finlandaise des ouvriers du bâtiment, qui écument les chantiers et renseignent les policiers.

Cette coopération fondée sur la confiance n'est inscrite nulle part, elle est même ignorée du public finlandais. "Nous avons un très bon système d'information interne, qui fait que l'on est rapidement au courant quand il y a des travailleurs étrangers", explique Matti Harjuniemi, président du syndicat des ouvriers de la construction qui compte 80 000 adhérents, soit 72 % des salariés de cette branche. "Il y a un manque de main-d'oeuvre dans notre secteur, mais nous voulons que les ouvriers étrangers travaillent aux mêmes conditions que les Finlandais", précise-t-il.

Délégué du syndicat, Esko Auvinen travaille depuis cinq ans à surveiller les chantiers finlandais afin de traquer les compagnies qui exploitent indûment les ouvriers, notamment étrangers, ou les travailleurs illégaux. La plupart des étrangers viennent d'Estonie, séparée de trois heures de ferry. Sur les chantiers, Esko Auvinen pose discrètement ses questions. Normalement, il ne dit pas qu'il vient du syndicat. "Avec le va-et-vient des sous-traitants, je peux passer inaperçu." Il lui faut du temps pour mettre les ouvriers en confiance. Il parle russe et s'intéresse à leur type de contrat, à leurs horaires et au salaire, bien sûr. "Quand je constate une infraction, le syndicat ne peut pas intervenir. Mon rôle est de donner des informations à la police", raconte M. Auvinen. La limite qu'il s'impose est de préserver l'identité des ouvriers qui le renseignent. "Pour le reste, je n'ai pas de problème de conscience à collaborer avec la police car les policiers finlandais sont fiables et ont une base éthique très profonde."

PEUR DES MAFIAS

"Cette collaboration n'est pas officielle, admet M. Harjuniemi. Mais si vous voulez vraiment des résultats, il faut collaborer avec les autorités. On peut y voir un problème de principes pour un syndicat de gauche, mais les policiers nous aident à préserver notre Etat-providence". "La raison principale de cette coopération tient à la peur qu'il y avait, avant l'élargissement de l'UE, que les mafias estoniennes et russes n'envahissent le marché finlandais", explique Jari Hellsten, ancien juriste de SAK, la Confédération des syndicats finlandais. Quand il ne s'agit pas de fraude avérée, les syndicats tentent d'imposer les accords collectifs en faisant le blocus du chantier. Depuis deux ans, plus de 70 actions de ce type ont été menées, la plupart contre des compagnies estoniennes. "Mais si nous savons que la police enquête sur un chantier, nous n'en faisons pas le blocus pour les laisser travailler", précise M. Auvinen.

Des milliers d'ouvriers estoniens font le voyage de Finlande, recrutés par des agences de travail temporaires qui ont fleuri depuis deux ans à Tallinn. Il en existe entre 120 et 200 selon les sources. "Un certain nombre de ces sociétés sont gérées par des criminels finlandais qui après avoir été condamnés en Finlande n'ont plus le droit de monter une entreprise dans le pays, explique le commissaire Markku Ranta-Aho. Ils partent s'installer en Estonie et gèrent leurs affaires depuis là-bas." Les journaux estoniens publient tous les jours de petites annonces de recrutement pour des chantiers à l'étranger. "Beaucoup de ces compagnies estoniennes ne payent ni impôts ni charges, et elles retiennent 18 % du salaire de l'ouvrier comme une sorte de cotisation qui va dans leur poche. Parfois, elles font même payer un espèce de droit d'entrée de 5 000 couronnes (320 euros) pour être inscrit dans leur agence", note Harri Alhainen, officier de liaison de la police finlandaise à Tallinn.

En décembre 2002, la Confédération des syndicats finlandais a ouvert un centre d'information à Tallinn pour informer les Estoniens sur les conditions de salaire et d'emploi en Finlande. Mais Jarkko Tainio, directeur d'une agence de location de main-d'oeuvre à Tallinn, estime que "70 % des ouvriers estoniens en Finlande sont payés au noir". "Parfois, les entreprises payent sur le papier un salaire honnête, mais elles se font rétrocéder une part du salaire par l'ouvrier, jusqu'à 500 euros par mois, pour qu'il ait accès aux chantiers", raconte un Finlandais ancien intermédiaire de ce type d'affaires, aujourd'hui poursuivi par la justice. Pour lui, la peur de la mafia était un leurre. "Ce sont des entreprises normales qui se livrent à ces trafics."

Olivier Truc

vendredi 19 janvier 2007

"Téléphonie Mobile, sommes-nous tous des cobayes",

Un documentaire qui montre les effets des ondes générées par les portables et leurs antennes relais, à travers divers témoignage, à travers l’Europe notamment.

Le documentaire de 52′ de Joaquina Ferreira, avec la voix de Rufus, peut être téléchargé librement en DivX pour usage privé : pour le télécharger, cliquez ici :


http://www.next-up.org/film_0.php

A diffuser, car il montre quand même que nos gouvernants actuels ne sont motivés que par le profit.

Plus de RMIstes mais moins de chômeurs

Plus de RMIstes mais moins de chômeurs

Forte progression du nombre d'allocataires du RMI en 2005

Le chômage baisse, mais le nombre d'allocataires du RMI a progressé de 5,2% entre septembre 2004 et septembre 2005

Les RMIstes sont passés en un an de 1,182 million à 1,240 million, selon la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf).

Alors que le chômage diminue depuis sept mois, cette augmentation "semble s'expliquer par celle du nombre de chômeurs non indemnisés et par la réduction du taux de couverture de l'indemnisation chômage", précise la Cnaf.

"C'est le signe même de la nécessité de la mobilisation (...), sur le plan économique et le plan social, pour lutter contre des situations face auxquelles nous ne pouvons pas baisser les bras", a commenté vendredi le Premier ministre Dominique de Villepin, lors d'un déplacement à Montreuil (Seine-Saint-Denis).

Aujourd'hui, seulement 59,5% des chômeurs sont indemnisés par le régime d'assurance chômage, rappelle la Cnaf.

Rémi Jouan, secrétaire confédéral de la CFDT, s'était précisément inquiété fin novembre de "l'augmentation du nombre de Rmistes" parallèle à la baisse du chômage.

Pour la seule métropole, leur nombre a augmenté de 6,2%, avec désormais 1,0428 million d'allocataires.

Le ministre délégué aux Collectivités territoriales Brice Hortefeux a récemment défendu une "culture du résultat" en matière d'insertion des bénéficiaires du RMI, indiquant que les fonds alloués aux départements seraient désormais attribués en fonction du nombre d'allocataires mais aussi du taux de retour à l'emploi de ceux-ci.

"Le contrôle accru, le suivi social et professionnel des allocataires, les activités de débroussaillage ou d'accompagnement scolaire développées dans le Rhône doivent inspirer les autres départements", a-t-il indiqué.

Le nombre d'allocataires payés au titre du RMI et bénéficiant d'une mesure spécifique d'aide à l'emploi n'a augmenté que de 2,5% en un an, à 145.500.

Le projet de loi sur la réforme du RMI (et des autres minima sociaux), adopté mardi par l'Assemblée nationale a notamment créé une "Prime de retour à l'emploi" de 1.000 euros pour les bénéficiaires du RMI qui ont repris une activité professionnelle.

Créé en 1988, le RMI (425,40 euros pour un célibataire sans enfant et 893,34 euros pour un couple avec deux enfants) est versé par les Caisses d'allocations familiales (Cnaf). Il s'agit d'une prestation décentralisée à la charge des départements, avec compensation de l'Etat.


France2.fr

L'ANPE organise le tri des chômeurs

L’ANPE organise le tri des chômeurs

Sans-emplois . L’agence prépare pour janvier un suivi mensuel des chômeurs consistant à les sélectionner selon leur profil et à intensifier les contrôles.

Une petite révolution se prépare, en catimini, à l’ANPE. Conformément à l’annonce du premier ministre en juillet, l’Agence pour l’emploi mettra en place, à partir de janvier, un « suivi mensuel » des demandeurs d’emploi. L’objectif affiché était d’offrir un meilleur « accompagnement » aux chômeurs, en les recevant tous les mois contre six mois actuellement. Un document préparatoire de l’ANPE Île-de-France, que l’Humanité s’est procuré, montre que les intentions du gouvernement sont tout autres : désormais l’ANPE sélectionnera les chômeurs en fonction de leur « profil », s’occupera en priorité des plus facilement reclassables pour accélérer au maximum leur reprise d’emploi, et laissera les autres sur le bord de la route.

Datée du 9 novembre dernier, cette note interne sur le suivi mensuel stipule que « l’objectif général est l’accès ou le retour à l’emploi sans perte de temps » des chômeurs. « En articulation avec l’ASSEDIC, cette population est segmentée en fonction de ses risques de chômage de longue durée. » Lors du premier entretien, le conseiller doit faire un « diagnostic » sur le chômeur en fonction de son profil personnel (y compris la nationalité !) par rapport au marché du travail local, et l’orienter vers un des quatre « services différenciés ».

1. Parcours express

Le parcours 1 (15 % à 20 % des effectifs), intitulé « trouver un emploi en trois mois », est un « parcours express » pour les chômeurs fraîchement inscrits, travaillant dans des secteurs où il y a des offres. Il s’agit de les « prendre en charge immédiatement », pour « augmenter le volume des sorties dans les premiers mois ». Le conseiller les reçoit au moins tous les quinze jours et « intensifie les propositions d’emploi », mais ne leur propose aucune formation. Donc, pression accrue et reconversion interdite ! Cela concernerait 15 % à 20 % des chômeurs. On pense naturellement aux secteurs « en tension » comme le BTP, la restauration.2. Deuxième classe

Le deuxième parcours (50 % des effectifs) s’adresse aux chômeurs ayant échoué au parcours 1 ou présentant un risque chômage plus élevé. Ils suivent un parcours dit « classique », avec pour but une « légère adaptation au marché du travail ». L’ANPE leur propose des emplois aidés, des formations de moins de 300 heures. Le suivi est mensuel à partir du quatrième mois de chômage seulement, et doit permettre de « mesurer », puis « réduire » les écarts entre « le positionnement de la personne, les moyens mis en oeuvre et les besoins du marché ».

3. Chômeurs sous-traités

Le troisième parcours (25 % des effectifs) réunit les chômeurs qui « d’entrée de jeu, ont une problématique de projet professionnel ou de positionnement sur le marché ». Ces services sont carrément « co-traités ou sous-traités » par d’autres institutions que l’ANPE.

4. Les abandonnés

Enfin, le parcours 4 (5 % des effectifs), intitulé « renouer avec une activité », s’adresse aux chômeurs en très grande difficulté, avec des dispositifs très encadrés. Il « suppose que l’ANPE élargisse son champ de co-traitance », autrement dit qu’elle externalise cette activité.

Avec ce profilage des chômeurs, l’ANPE met fin officiellement à l’égalité de traitement censé être la marque d’un service public. Les chômeurs du parcours « express », immédiatement employables, subiront une pression accrue pour prendre le premier emploi venu, rabaisser leurs exigences, et sortir des ASSEDIC. Pour les autres, la mensualisation du suivi entraînera une explosion mécanique des radiations pour « non-réponse à convocation » mais aussi pour « refus d’emploi ou de formation », selon le nouveau système de sanctions entré en vigueur cet été. Au final, le gouvernement pourra afficher une baisse des chiffres du chômage, les ASSEDIC dirigés par le MEDEF feront des économies, et les employeurs trouveront une main-d’oeuvre de moins en moins coûteuse.

Pour mater la réticence des conseillers ANPE à pressurer et radier les chômeurs, la direction prévoit une individualisation du travail. « Chaque conseiller est responsable d’un portefeuille de demandeurs d’emploi », précise la note, ce qui permet un « suivi des contributions individuelles », alors que le travail était jusqu’à présent évalué par agence. Cela ouvre la porte à toutes les pressions pour que l’agent se plie aux objectifs : par la carotte (un système de primes) ou le bâton (la menace d’une insuffisance professionnelle pouvant conduire à un licenciement). La note insiste sur cette nouvelle culture du métier de conseiller ANPE, axée sur le « résultat » en fonction des « exigences du marché », et non plus sur le conseil.

Fanny Doumayrou

Destination, France : Y'a bon la Sécu

Les chiffres officiels (mais faux, comme toute statistique Officielle) du Haut Conseil à l'Intégration

Observatoire statistique de l'immigration et de l'intégration


RAPPORT STATISTIQUE 2002-2004 : Ce rapport a été élaboré par le Groupe statistique de l’Observatoire Statistique de

l’Immigration et de l’Intégration, dirigé par Madame Jacqueline Costa-Lascoux, et il a été examiné et discuté par le Conseil scientifique de l’Observatoire,

présidé par Madame Hélène Carrère d’Encausse. Madame Caroline Bray, chargée de mission au HCI, assurait la fonction de rapporteur.


Rapport consultable sur : http://www.liaisons-sociales.com/newsletter/Ossi_stat2002-2004.PDF


NB : Hélène Carrère d'Encausse, éminente historienne, spécialiste de l'Union soviétique et secrétaire perpétuelle de l'Académie française, a expliqué la crise des banlieues françaises à la chaîne de télévision russe NTV dans les termes suivants : «Ces gens, ils viennent directement de leurs villages africains. Or la ville de Paris et les autres villes d'Europe, ce ne sont pas des villages africains. Par exemple, tout le monde s'étonne : pourquoi les enfants africains sont dans la rue et pas à l'école ? Pourquoi leurs parents ne peuvent pas acheter un appartement ? C'est clair, pourquoi : beaucoup de ces Africains, je vous le dis, sont polygames. Dans un appartement, il y a trois ou quatre femmes et 25 enfants. Ils sont tellement bondés que ce ne sont plus des appartements, mais Dieu sait quoi ! On comprend pourquoi ces enfants courent dans les rues.»


La déclaration ci-dessus a-t-elle été influencée par les réalités non dites et cachées par ce rapport… ?

Quelques extraits :



Alors que les mariages ne pèsent que 20 % des acquisitions, Villepin en a fait un de ses principaux arguments de lutte contre l’immigration !!!

Poudre aux yeux (mais qui en doutait !)


65 % de l’immigration est Africaine… Ce qui ne fera qu’amplifier le phénomène des banlieues et celui du logement !!!


L’asile politique en baisse de partout en Europe, sauf dans la patrie des droits de l’homme…

L'Eurabia est en marche, bien plus surement que l'Eurosibérie.

Petit(s) rappel(s) à tous ceux qui voudraient croire que l’Islam n’est pas un danger immédiat. Ils prêchent, donnent un espoir à ceux qui n’en ont plus (que la société de consommation à laissé de coté) et forment leurs cadres de demain (dans les mosquées, mais aussi sur différents fronts dans le monde). Et le moment venu, inéluctablement, ils fédèreront leurs semblables (dont les mini émeutes Françaises n’étaient qu’une mince tartine au menu des Européens asservis par leur confort).



Tandis que nous, Français et Européens, sommes divisés comme jamais…

Des initiatives naissent dans chaque région, chacun crée son site, son mouvement, son affiche, son autocollant. Que d’espoirs, et de désillusions à la clé, que d’énergies dépensées, s’il ne se lève pas rapidement une bannière fédératrice.



A quand des Etats Généraux, pour liguer, toutes nos énergies, et faire fie de nos orgueils particuliers, et de nos différences. Ne nous laissons plus diviser : Ils ne sont forts que de nos faiblesses. Rassemblés, avec un message fort, nous pourront alors peser à nouveau, et porter nos messages, comme nous l’avons déjà fait, directement auprès des plus humbles.



Constantinople a été perdue car nos ancêtres palabraient sur le sexe des anges nous rappelle l’Histoire.



Le regroupement familial n’est qu’une goute d’eau par rapport au projet de zone commerciale avec les pays du Sud (P.T.M. (pays tiers méditerranéens) que sont l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, Malte, l’Egypte, Chypre, Israël, le Liban, la Syrie et la Turquie) : Euromed la grande zone de prospérité partagée a un volet commercial et mais elle a aussi un discret (secret) volet migratoire, pour compenser la baisse de la natalité en Europe et dissoudre à jamais notre identité ethnique. Pour finir, enfin, de massacrer les acquis sociaux et les salaires sur l’autel des profits et de la mondialisation.





Zeus aveugle celui dont il a voulu la perte…



L’Eurabia est en marche, bien plus surement que l’Eurosibérie.



Roberto.



Nb : Le Combat pour la Liberté et la Vérité peut passer par d’autres sujets que les Génocides ; il y a des sujets bien plus fédérateurs, et correspondant aux attentes actuelles des Français. L’opinion publique a ouvert les yeux, les langues se délient, il faut pousser pour que tout s’écroule… Pas les repousser avec des thèmes facilement exploitables par nos ennemis.



(trois extraits d’articles à suivre)



La troisième offensive de l’islam a commencé.

par Constance Rebat,
historienne,
collaboratrice d'Aventures et dossiers secrets de l'histoire (*).

article intégral : http://www.occidentalis.com/article.php?sid=653


extraits :


Pour l’historienne Constance Rebat, le développement de l’immigration massive et la montée des revendications identitaires d’inspiration islamique sur le sol européen constituent, ni plus ni moins, la troisième grande offensive musulmane contre l’Occident.

Les attentats du 11 septembre 2001 ont donné une forte valeur symbolique à l’affrontement qui oppose ponctuellement, mais régulièrement depuis le VIIe siècle, le monde musulman à l’Occident. Les récentes polémiques autour du voile et d’une laïcité qui n’avait jamais été remise en question depuis 1905 en sont la continuité en France.

Un rapport différent au passé et à l’Histoire

Des textes rédigés par des oulémas, les docteurs de la loi musulmane, prédisent que la France sera islamisée d’ici la fin du XXIe siècle. Pour les Occidentaux, il ne s’agit que de paroles en l’air, et les événements récents, affrontements violents ou politiques, ne sont pas à relier avec ceux du passé. Pour les musulmans, ce sont des épisodes, quelques batailles de plus dans la confrontation qui les opposent aux infidèles juifs et chrétiens depuis plus de treize siècles. Cette différence entre l’appréhension purement événementielle et celle qui s’inscrit dans la longue durée peut induire l’Occidental en erreur quant aux buts réels des islamistes. Pour eux, il n’y a pas de différence entre Charles Martel qui les repousse en 732, les Espagnols qui se soumettent à la même époque avant de les chasser en 1492, les croisés du Moyen Age, les colonisateurs du XIXe siècle ou les « judéo-croisés » occidentaux d’aujourd’hui. Le même combat continue avec des moyens et des frontières différentes. Mais il s’agit toujours de l’affrontement (ontologique et eschatologique) entre l’islam et les Autres, mécréants et infidèles tout juste bons à se soumettre et à recevoir le statut de dhimmi ou mourir.

Le schéma binaire des théologiens musulmans

Les théologiens musulmans voient le monde selon un schéma binaire, qu’ils symbolisent par des ”maisons” : la maison de la soumission à Allah et de la paix, le Dar al islam : un territoire à l’intérieur duquel la souveraineté et le pouvoir politique sont directement et exclusivement exercés par des musulmans. …Vient ensuite le Dar al harb, la maison de la guerre. Il s’agit de territoires non islamisés, avec lesquels les musulmans ne peuvent entretenir que des rapports violents du fait de la non « soumission » de ces peuples à la religion islamique. Les musulmans ont envisagé l’Europe médiévale et des temps modernes (XVIe – XVIIIe siècles) comme une zone de Dar al harb et l’ont régulièrement attaquée, essayant ou parvenant à l’occuper en certains lieux et certaines époques. On pense particulièrement aux Balkans, à la Hongrie ou à l’Espagne. Durant plusieurs siècles parfois, ces peuples ont du subir la loi musulmane dans toute sa rigueur, acceptant de se convertir ou de souffrir.
Au XIXe siècle, l’expansion occidentale manifestée par la colonisation d’une grande partie de la planète a muselé un islam déclinant. De manière caricaturale, il est possible de dire que, vécue comme une humiliation, cette présence européenne a toutefois permis aux islamistes de remobiliser leurs troupes et de redynamiser leur religion. Faisant feu de tout bois, ils ont accepté de cheminer momentanément avec le nationalisme arabe, le marxisme ou le capitalisme, profitant des divisions occidentales. La « ceinture verte », cette barrière d’Etats islamiques entourant l’ex-URSS au profit des Américains est révélatrice de cet état d’esprit. Oussama Ben Laden, la chose est connue, était un agent islamiste au service des Etats-Unis. Avant de se retourner de la manière que l’on sait, puisque, ainsi que le dit le Coran, « la parole donnée à un infidèle n’a pas de valeur ».

Quand l’immigration de masse change la donne

La décolonisation et la fin de la Guerre froide ont lentement modifié la vision de l’islam et une troisième maison s’est ajoutée. L’immigration constante de populations musulmanes vers l’ancien Dar al harb, la domination politique et économique quasi absolue de l’Occident dans le Dar al islam et l’obligation des territoires musulmans de prendre part aux relations internationales en tant que partenaires mineurs ont complexifié les données jusqu’alors assez simplistes des oulémas. D’où l’apparition, en désespoir de cause, du Dar al sulh, la maison du compromis. Dans la mesure ou le Dar al harb est trop puissant pour être soumis directement par la force ; ou dans le cas où le Dar al islam lui même est fortement dominé par les infidèles, les musulmans, ainsi que le prescrit une sourate du Coran, « embrassent la main qu’ils ne peuvent trancher ». …Depuis sa création par Mahomet au VIIe siècle, l’islam n’a jamais cessé de tenter de dominer les territoires non musulmans. Ainsi que l’explique l’islamologue René Marchand, la révélation coranique marque une coupure franche dans le temps : avant, un passé révolu, défini par l’ignorance. Ensuite commence une époque qui est encore en cours : le temps de l’islam. Contrairement aux Occidentaux qui découpent le temps en trois : passé, présent, futur ; le musulman ne voit que l’inaccompli ou l’accompli. Depuis le moyen âge, l’islam a lancé trois grandes offensives contre l’Occident. La première date de 711, la conquête de l’Espagne et l’échec contre les Francs ; la deuxième reprend vers 1500, quand les Turcs envahissent la Hongrie, mais sont arrêtés devant Vienne.

De l’axe Est-Ouest à l’axe Nord-Sud

L’islam ne se réveille véritablement qu’au milieu du XXe siècle. Lorsque s’écroule l’URSS, l’axe Est-Ouest opère un demi-tour et devient un axe nord-sud opposant les pays occidentalisés et de culture chrétienne aux pays musulmans, marquant d’une certaine façon, le début du XXIe siècle. L’immigration massive, les volontés communautaristes accompagnées de leurs multiples revendications identitaires, le développement d’un islam européen d’autant plus radical que nouveau et les manifestations régulières du terrorisme visant les intérêts ou les ressortissants occidentaux tendent à nous prouver quotidiennement, vers vingt heures, que la troisième offensive de l’islam a commencé. Ça se passe près de chez vous !

Cet article est paru initialement dans le bulletin mensuel "La Voix des Français" n° 61 de février 2004 et sur le site de l'association "Voix des Français" : vdfr95.com.





L’Europe : terre d’asile ou terre de jihad pour les Islamistes ?



article intégral : http://www.chretiens-et-juifs.org/article.php?voir%5B%5D=732&voir%5B%5D=3728



extraits :



En Europe et en territoire non-musulman en général, l’impératif islamique de fuir ou combattre le « pouvoir infidèle » s’exprime de manière différente, « l’orthodoxie » islamique proposant une doctrine géopolitique qui divise le monde en différentes zones ennemies : la « demeure de l’Islam » (dar-el-Islam) - l’ensemble des pays où domine l’islam - et la « demeure de la guerre » - (dar-el-Harb), le monde infidèle. Dans le dar-el-Islam, les non-Musulmans sont « tolérés », moyennant le paiement d’un tribut et la soumission à la Charià, s’ils sont adeptes d’une religion abrahamique, juifs ou chrétiens. Quant au dar-el-Harb, il constitue un espace géopolitique et religieux foncièrement hostile, avec lequel seules des relations de guerre peuvent exister. Toutefois, le Coran prévoit une exception : la « demeure de l’Islam » peut contracter une trêve avec la « demeure de la guerre » si cette « trêve », due au principe de nécessité (darura), permet aux Musulmans, contraints de résider dans le dar al harb, d’y prêcher leur doctrine sans exiger en contrepartie le même droit de prédication non-musulmane en terre d’Islam. Mieux : les Islamistes peuvent s’exprimer plus librement en terre occidentale que dans leurs pays d’origine ! Cette situation intermédiaire est nommée « terre de la conciliation » (dar al Sulh ou dar al Ahd) ou « terre de la prédication » (dar al dawaà), en référence à l’impératif de prosélytisme. C’est ainsi qu’en Europe, les Islamistes et les garants de l’islam « orthodoxe », notamment le très médiatique Tariq Ramadan (basé à Fribourg et donnant des cours à Géneve…), actuellement leader incontesté de la mouvance des « frères » en Europe (représentée par l’UOIF en France) et petit-fils de Hassan al-Banna, confirment le caractère licite de la présence musulmane en Europe au titre du dar al daàwa.



De ce point de vue, l’Occident semble avoir, d’ores et déjà, intériorisé le principe de supériorité de l’Islam - phénomène que l’islamologue anglo-égyptienne Bat Yé’Or nomme la « dhimmitude » - en acceptant le marché de dupes en vertu duquel le prosélytisme d’Etats islamistes comme l’Arabie saoudite, qui fut à l’origine, en 1994, de la mosquée de Rome, la plus grande d’Europe), est officiellement consacré, par les Etats occidentaux, sans qu’une seule chapelle ne puisse être ouverte en contrepartie en Arabie... C’est que, dans l’Islam classique, les relations pacifiques avec les territoires non-musulmans sont conditionnées par le respect de ce principe d’unilatéralité. ... C’est oublier que l’Islam doit toujours dominer et que l’allié infidèle doit se soumettre à ce principe, le Coran précisant : « Vous formez la meilleure communauté suscitée parmi les hommes ; vous ordonnez ce qui est convenable, vous interdisez ce qui est blâmable » ( III, 110).





Des musulmans s'opposent à la représentation d'une pièce de Voltaire



article intégral : http://www.lefigaro.fr/societe/20051212.FIG0071.html



extraits :



LAÏCITÉ Des responsables religieux ont fait pression sur une mairie de l'Ain où l'oeuvre était jouée, la jugeant insultante pour l'islam.

Corinne Caillaud

[12 décembre 2005]

VOLTAIRE suscite toujours la polémique, même au coeur du pays de Gex, où il vécut les dix-huit dernières années de sa vie. C'est plus particulièrement la pièce Le Fanatisme ou Mahomet le prophète mise en scène par Hervé Loichemol et programmée jeudi dernier à Saint-Genis-Pouilly (Ain) qui a déclenché les foudres de plusieurs associations musulmanes locales et de représentants de la mosquée de Genève.

Dans des courriers adressés au maire de la commune, ces associations se sont déclarées opposées à la représentation. «Cette pièce est une attaque explicite contre les valeurs de paix de l'islam. Elle constitue une insulte envers toute la communauté musulmane du pays de Gex et est de nature à troubler l'ordre public», était-il indiqué. Des pressions du même ordre ont été adressées au Théâtre de Carouge, à Genève où la pièce était jouée samedi soir.

Afin de désamorcer la crise, une réunion avait été organisée en début de semaine à la sous-préfecture de Gex. Deux présidents d'associations musulmanes avaient fait le déplacement, accompagnés du porte-parole de la mosquée de Genève, Hafid Ouardiri, alors que ce dernier n'avait pas été convié à ce rendez-vous. ..J’ai donc refusé de me plier à la demande des associations et à celle de la mosquée de Genève qui semble avoir une influence importante sur les musulmans de notre région», poursuit l'édile radical socialiste.



La représentation a finalement eu lieu, alors que 30 à 40 personnes venaient de manifester devant le centre culturel. Au cours du spectacle, et malgré la quarantaine de gendarmes à pied d'oeuvre ce soir-là, un véhicule et des conteneurs à poubelle, ainsi que la porte d'entrée d'un collège ont été incendiés. Les interventions des pompiers qui se sont heurtées à des jets de pierres ont dû avoir lieu sous la protection des forces de l'ordre.

Au cours des émeutes urbaines du mois dernier, aucun incident n'avait été à déplorer à Saint-Genis-Pouilly.

L'Europe écartelée entre Méditerranée et Europe de l'Est

Les Echos du 12 décembre 2005 L'Europe écartelée entre Méditerranée et Europe de l'Est

L'ANALYSE DE JACQUES HUBERT-RODIER


Où s'arrête l'Europe ? Qui sont ses voisins ? Ces questions hantent désormais les débats sur une Union européenne qui depuis sa création n'a cessé de s'élargir passant de 6 pays, à 15, puis à 25 et demain à 27 ou 28. Avec ces frontières mouvantes, les voisins ne cessent de reculer de plus en plus vers l'est du continent, donnant une impression aux pays du sud du bassin méditerranéen d'être les laissés-pour-compte de cette expansion. Parmi les 10 derniers entrants en mai 2004, huit appartenaient à l'ancien bloc de l'Est (Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pologne, République tchèque, Slovaquie et Slovénie) et deux au Sud - les îles de Chypre et de Malte.



Or l'échec du projet de Constitution européenne doit être aussi compris comme un avertissement : l'opinion publique ne souhaite pas que cet élargissement se poursuive sans fin. « L'Europe sans frontières » que certains dénoncent était « l'un des sujets implicites du référendum », écrivait récemment dans le quotidien « Libération » l'ancien ministre socialiste Henri Nallet en se disant surpris de « voir la Commission pousser les feux aux négociations avec la Croatie, la Macédoine et l'Albanie ». Un ancien ministre européen des Affaires étrangères proposait même récemment la suppression du poste de commissaire à l'élargissement. Cette percée à l'Est a non seulement inquiété les opinions publiques françaises ou néerlandaises mais aussi les pays du sud du bassin méditerranéen. « Ce fort tropisme vers l'Est a été contrecarré par la détermination franco-espagnole », affirmait dans un entretien avec la revue « Politique étrangère » Miguel Angel Moratinos, le ministre des Affaires étrangères du gouvernement Zapatero.



Certes ! Mais le processus de Barcelone, lancé il y a maintenant dix ans par la France et l'Espagne, est très loin d'avoir tenu sa promesse. Le sommet de Barcelone, fin novembre, entre les pays de l'Union et les 10 membres du partenariat euro-méditerranéen (Maroc, Algérie, Tunisie, Egypte, Israël, Jordanie, Liban, Syrie, Turquie ainsi qu'Autorité palestinienne) a été au pire un échec, au mieux une occasion manquée. Les dirigeants européens ont bien tenté de mettre en avant quelques réussites comme l'adoption d'un code de conduite contre le terrorisme ou des engagements visant à mieux contrôler l'immigration clandestine. Mais la plupart des dirigeants arabes ne se sont même pas rendus en Catalogne. Cette réunion a laissé un sentiment d'amertume dans les pays arabes. Une sorte de trahison du « Nord ». L'une des inquiétudes est de voir les fonds européens se détourner vers l'Est européen.



A Barcelone, le président Chirac a souhaité que le Sud obtienne environ 60 % des fonds du nouvel instrument financier de « voisinage » qui doit être créé à la suite de la fusion du programme d'aide à la Méditerranée (Meda), et de celui pour les pays de l'ex-Union soviétique (Tacis). En pleine négociation sur le budget européen et les perspectives financières de l'Union pour 2007-2013, rien n'est gagné sur cette clef de répartition. Le commissaire européen Benita Ferrero-Waldner, en redoutant une baisse des financements pour les « voisins », affirmait vendredi dernier que l'« on n'en est pas encore à fixer une répartition des fonds ». Car les pays du nord et de l'est de l'Europe ont tout intérêt à voir leurs voisins, Ukrainien, Biélorusse ou autres, se développer économiquement et se stabiliser politiquement. Les pays Baltes, l'Allemagne ont moins intérêt, que la France, l'Italie ou l'Espagne à s'investir dans le processus de Barcelone, reconnaît un diplomate. Dix ans après son lancement, il faut bien constater que le fossé entre les deux rives de la Méditerranée n'a cessé, sur le plan économique, de se creuser.



Commercialement, l'objectif de créer d'ici à 2010 une zone de libre-échange Euro-med semble difficile à atteindre. Politiquement, les choses sont encore plus compliquées. Si l'Ukraine ou la Géorgie se sont lancées dans des changements de cap politique, les pays du sud de la Méditerranée sont loin de s'être réellement démocratisés. De plus, ces derniers ont du mal à accepter que l'aide financière soit liée au processus de réformes. « Qu'ils gardent leurs euros car nous voulons des réformes dans un cadre de souveraineté », a lancé à Barcelone le ministre algérien Abdelaziz Belkhadem. L'Europe est d'autant plus mal placée qu'elle « souffre certainement d'un handicap essentiel dans son ambition de promotion démocratique : la crise interne qu'elle traverse en fait un piètre champion », notait Azzam Mahjoub, professeur à l'université de Tunis, dans « Politique étrangère ».



Et cela au moment même où les Etats-Unis veulent promouvoir leur propre vision de la démocratisation à travers leur initiative de « Broader Middle Est and North Africa » (B-Mena) qui a succédé au projet de « Grand Moyen-Orient ». Les Français notamment estiment que ce projet et le processus Euromed « se distinguent car ils ne reposent pas sur la même philosophie ». Le premier, affirme un diplomate, tend à « imposer » la démocratisation, l'autre inclut les dix pays. Mais cet argument s'estompe. Un haut responsable du département d'Etat américain affirmait récemment que les deux initiatives se complètent : « Quelles contradictions entre les objectifs de parvenir à une plus grande prospérité et à une démocratisation des pays de la région ? ». Tous les pays de la Ligue arabe ont participé au Forum de l'avenir début novembre à Bahreïn, centré sur l'initiative américaine. Certes, comme le sommet de Barcelone, la réunion de Bahreïn a été un demi-échec. Non seulement les pays arabes sont réticents au rôle donné aux organisations non gouvernementales, mais les Européens, à l'exception des Britanniques, sont peu désireux de voir les Etats-Unis s'imposer dans la région. Reste que l'absence de clarté des Européens joue en leur défaveur, non seulement sur la rive sud de la Méditerranée, mais aussi à la frontière orientale. L'Ukraine attendait certainement plus après la révolution orange de 2004. Il est vrai que la politique de voisinage menée dans un monde aux frontières non fixées est souvent perçue à l'Est comme un cheval de Troie pour rentrer dans l'Union. Les déceptions risquent d'être d'autant plus fortes que les espoirs ont été élevés. L'Europe ne pourra pas faire l'économie d'une clarification. Mais il faudra vraisemblablement attendre qu'elle règle d'abord sa « crise interne » pour pouvoir se lancer dans cet exercice. Ce qui prendra du temps.



JACQUES HUBERT-RODIER est éditorialiste de politique internationale aux « Echos ». jhubertrodier@lesechos.fr

OMC: Les normes internationales du travail doivent être prioritaires

mardi 13 décembre 2005

OMC
Les normes internationales du travail doivent être prioritaires
Alors que débute la 6ème Conférence Ministérielle de l’OMC à Hong Kong, la CGT-Force Ouvrière, souligne que la logique de l’OMC demeure celle de la négociation en fonction des intérêts des entreprises et reste pour l’essentiel aveugle aux questions déterminantes pour les travailleurs: celles du respect des normes internationales du travail, élaborées par l’OIT.

Parallèlement, l’objectif du développement, affirmé dans le cadre du cycle de Doha, semble avoir surtout servi jusqu’alors de paravent à une négociation visant à l’accroissement des secteurs ouverts à la libéralisation des échanges (produits industriels et services) sans prise en considération a priori de leur impact sur l’emploi et les conditions de vie des populations.

Cela conduit au danger que les intérêts des entreprises, notamment des multinationales, prévalent sur le droit et la capacité au niveau des Etats en matière de politique industrielle et de politique budgétaire de service public et de protection sociale.

FO rappelle que le rapport de la Commission Mondiale sur la Dimension sociale de la Mondialisation, édité en février 2004 par l’OIT, pointait que le «processus actuel de mondialisation génère des déséquilibres» du fait que «richesses sont créées mais ne sont d’aucun profit pour trop de pays et trop de personnes».

Pour FO le développement exige que les politiques d’échanges soient fondées sur la solidarité et non pas sur le modèle libéral économique, ce qui demande que l’attention porte sur la répartition des richesses.

Que l’accentuation de la pression, exercée notamment par les organisations syndicales, et l’impossibilité de masquer les conséquences de la libéralisation des échanges rendent plus difficile aujourd’hui que les négociations se mènent dans le secret, conforte la nécessité de renforcer l’action syndicale à ce niveau.

FO, présente sur place - comme elle l’était déjà à Cancun - prend part avec la CISL (Confédération Internationale des Syndicats Libres) au suivi des négociations menées par les gouvernements.

FO soutient ainsi que la primauté dans les échanges commerciaux soit donnée au respect des droits démocratiques et en particulier des normes internationales du travail, incluant le droit en matière de protection sociale, et que toute discussion sur les échanges soit désormais soumise à une évaluation d’impact préalable sur l’emploi et les conditions de travail dans les pays concernés.

Le Mur commence à se fissurer : Dix-neuf historiens contre les lois "antidémocratiques"

Dix-neuf historiens contre les lois "antidémocratiques"

NOUVELOBS.COM | 13.12.05 | 18:06

Des articles de la loi Gayssot, de la loi pour la reconnaissance de l'esclavage comme crime et de celle sur la colonisation sont jugés anti-démocratiques.




D ix-neuf historiens de premier plan demandent la "Liberté pour l'histoire!". Dans un texte rendu public lundi 12 décembre, dix-neuf historiens de premier plan se sont prononcés pour l'abrogation de plusieurs articles de loi, selon eux "indignes d'un régime démocratique", concernant des "événements du passé".



Ils ont fait référence à des articles contenus dans les lois du 13 juillet 1990 (ndlr: dite loi Gayssot, tendant à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe, article 9 sur le négationnisme), du 29 janvier 2001 (ndlr: relative à la reconnaissance du génocide arménien de 1915), du 21 mai 2001 (ndlr: tendant à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité) et du 23 février 2005.
Le polémique article 4 de cette dernière loi (en faveur des Français rapatriés) stipule que "les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord".
Jean-Pierre Azéma, Elisabeth Badinter, Jean-Jacques Becker, Françoise Chandernagor, Alain Decaux, Marc Ferro, Jacques Julliard, Jean Leclant, Pierre Milza, Pierre Nora, Mona Ozouf, Jean-Claude Perrot, Antoine Prost, René Rémond, Maurice Vaïsse, Jean-Pierre Vernant, Paul Veyne, Pierre Vidal-Naquet et Michel Winock ont signé ce texte.

"Esclave de l'actualité"

"Emus par les interventions politiques de plus en plus fréquentes dans l'appréciation des événements du passé et par les procédures judiciaires touchant des historiens et des penseurs, nous tenons à rappeler les principes suivants", ont-ils écrit.
Selon eux, "l'histoire n'est pas une religion. L'historien n'accepte aucun dogme, ne respecte aucun interdit, ne connaît pas de tabous. Il peut être dérangeant. L'histoire n'est pas la morale. L'historien n'a pas pour rôle d'exalter ou de condamner, il explique. L'histoire n'est pas l'esclave de l'actualité. L'historien ne plaque pas sur le passé des schémas idéologiques contemporains et n'introduit pas dans les événements d'autrefois la sensibilité d'aujourd'hui".
"L'histoire n'est pas la mémoire, ont-ils poursuivi.
L'historien, dans une démarche scientifique, recueille les souvenirs des hommes, les compare entre eux, les confronte aux documents, aux objets, aux traces, et établit les faits. L'histoire tient compte de la mémoire, elle ne s'y réduit pas. L'histoire n'est pas un objet juridique".

Politique de l'Etat et politique de l'histoire

Ils ont encore précisé : "dans un Etat libre, il n'appartient ni au Parlement ni à l'autorité judiciaire de définir la vérité historique. La politique de l'Etat, même animée des meilleures intentions, n'est pas la politique de l'histoire".
"C'est en violation de ces principes que des articles de lois successives - notamment lois du 13 juillet 1990, du 29 janvier 2001, du 21 mai 2001, du 23 février 2005 ont restreint la liberté de l'historien, lui ont dit, sous peine de sanctions, ce qu'il doit chercher et ce qu'il doit trouver, lui ont prescrit des méthodes et posé des limites. Nous demandons l'abrogation de ces dispositions législatives indignes d'un régime démocratique", ont-ils conclu.

Capital : Le grand Menteur continue ses méfaits

La Tribune - édition électronique du 15/12/05

Etats-Unis: les pensions, une relique du passé?

Aux Etats-Unis, de plus en plus d'entreprises rentables renoncent aux engagements qu'elles ont pris auprès de leurs salariés en matière de retraite. Une situation dont s'inquiète la Maison-Blanche sans réellement s'attaquer au coeur du problème.
Les pensions du secteur privé ont-elles encore un avenir aux Etats-Unis? Alors que, jusqu'à présent, les entreprises américaines qui décidaient de ne plus financer les pensions de leurs salariés se trouvaient pour la plupart dans une situation financière délicate - comme General Motors et plusieurs compagnies aériennes dont United Airlines - les sociétés rentables s'y mettent à leur tour. Histoire de s'assurer que leurs engagements en la matière ne viendront pas, un jour ou l'autre, plomber leurs résultats.


Dernier cas majeur en date, l'opérateur téléphonique Verizon vient d'annoncer le gel des pensions de ses 50.500 managers américains. Pourtant, l'an dernier, Verizon a dégagé un bénéfice de 7,8 milliards de dollars et son résultat net s'est élevé à 1,9 milliard au dernier trimestre! Selon l'opérateur, cette décision, accompagnée de coupes claires dans les prestations santé destinées à ses salariés retraités, lui permettra d'économiser 3 milliards de dollars en dix ans.Las, le cas de Verizon est loin d'être isolé et pourrait un jour devenir une règle plutôt qu'une exception. Selon le consultant Wyatt Worldwide, 71 des 1.000 plus grandes entreprises que compte "Corporate America" ont choisi de geler ou d'abandonner leur programme de pensions en 2004, alors qu'elles étaient 45 l'année précédente.Heureusement, le président des Etats-Unis est là pour rappeler les patrons indélicats à l'ordre. Dans un discours visant à convaincre ses compatriotes de la vigueur de l'économie américaine, George W. Bush s'est fâché tout rouge contre ces sociétés qui "ne réservent pas assez de fonds pour tenir les promesses de retraites qu'elles font à leurs salariés". Faute d'avoir pu imposer au Congrès sa privatisation partielle du système public de retraite, la Social security, le quarante-troisième président des Etats-Unis vole au secours des pensions du privé...Mais à défaut de s'attaquer de front aux pratiques de certaines entreprises, le président a préféré jeter une bouée de sauvetage au fonds fédéral de garantie des pensions, le PBGC. Celui-ci, qui intervient lorsqu'une société ne peut plus assurer ses engagements en matière de retraites, accuse un déficit de 23 milliards de dollars. Adoptée par le Sénat, la réforme proposée par la Maison-Blanche, qui doit encore passer devant la Chambre des représentants, accorderait un délai de sept ans aux entreprises pour honorer leurs obligations de contribution au PBGC.S'il n'a pas encore trouvé le remède miracle pour sauver les retraites des Américains, "W" a au moins réussi à redorer son blason auprès du grand public. Selon un sondage paru après son discours sur l'économie et les pensions, le taux d'approbation de l'action présidentielle est remonté de 35% à 40%. Comme quoi George W. Bush réussit encore à convaincre ses compatriotes qu'il est un président de proximité, soucieux de leurs préoccupations essentielles...

par Eric Chalmet, à New York

Le mystère du rapport Kazan sur l'immigration

Economie
14/12/2005
Le mystère du rapport Kazan sur l'immigration
LExpansion.com


Tout se joue parfois
sur des mots. Le Commissariat au Plan "dément" mercredi l'existence
d'un rapport sur l'immigration, que retiendrait le gouvernement en raison de son
caractère sensible comme l'a écrit Les Echos. Le quotidien dit pourtant avoir eu
une copie du rapport du groupe Kazan. Ce groupe travaille bien sur le sujet,
confirme le Plan et un document de travail sera remis lors du prochain comité
interministériel de l'immigration. Donc en attendant, le Plan, cité plusieurs
fois par Les Echos, ne "valide" pas le contenu de
l'article. Ce dernier rapportait plusieurs constats du groupe
Kazan,
selon lequel il faudrait doubler les flux migratoires nets entre 2010 et 2040
pour compenser la baisse de la population active. La part des immigrés
dans la population française passerait alors de 7,8% en 2010 à 11,6% en 2040.
Toujours selon l'article, le Plan déconseillerait de recourir aux quotas,
injustes et économiquement inefficaces et préconisait d'ouvrir
dès fin 2006 le marché du travail français aux travailleurs des dix nouveaux
Etats membres de l'Union européenne, tout en recommandant aux entreprises de
chercher en priorité à puiser dans le stock de chômeurs
français.

Noel ...C'est au cœur de la Nuit, qu'il faut croire en la Lumière !

Natalis (en latin) : jour anniversaire de la naissance. Le jour natal du Soleil Invaincu, (car la nuit raccourcît, et le Jour gagne sur la Nuit), qui devient Noel en Français. Repris plus tard pour annoncer la Naissance de Jésus.
Noël (en français) : le mot Noël vient de deux mots gaulois "noio" (nouveau) et "hel" (soleil) qui désignent le solstice d'hivers. C'est la roue de l'année qui tourne une fois de plus vers le printemps.
Beaucoup de symboles que nous associons aujourd'hui à Noël proviennent en droite ligne du nord de L’Europe :
- les végétaux à feuillages persistants qui symbolisent le triomphe de la nature sur l'hiver (sapin, houx, lierre, gui). C'est d'ailleurs le jour du solstice d'hiver que les Druides effectuaient la récolte du gui
- la neige, plutôt rare chez nous à cette époque de l'année. On voit bien qu'il s'agit d'une tradition qui nous est venue du nord
- la lumière dont on attend avec impatience le retour, symbolisée par toutes les choses qui brillent et qu'on accroche au sapin (boules, guirlandes, bougies, étoile).
- Quant à la bûche de Noël, dans sa version originelle il s'agissait d'une vraie bûche (de préférence en chêne) et non pas d'une pâtisserie. Le fait de l'allumer au tout début du réveillon était censé, par sympathie, inciter le soleil à revenir plus vite
Et bien plus tardivement, dans l’histoire est apparue la Christmas (en anglais) : messe du Christ
Joyeuses Fêtes à vous ainsi qu’à vos proches.
Roberto

L'illusion en matière de natalité c'est le natalisme d'État.

BULLETIN EN TOUTE LIBERTÉ
VENDREDI 23 DÉCEMBRE 2005
NOËL, NATIVITÉ ET natalitÉ
L'illusion en matière de natalité c'est le natalisme d'État.
Noël, fête de la nativité, il est remarquable que la société actuelle de consommation veuille en faire une fête, non de la famille, valeur supposée ringarde, mais de l'Enfant-Roi, conditionné par les modèles et les slogans publicitaires, tyran de parents soixante-huitards à genoux…
Noël nous offre donc une excellente occasion de réfléchir à cette lancinante question de ce qu'on appelle la "peste blanche", c'est-à-dire le déclin démographique du monde occidental industriel, confronté à la pression dramatique et à la surpopulation de continents entiers.
Découpé il y a quelques semaines, dans les excellentes petites notices Quatre Vérités, l'une d'elle indique sur la famille française les chiffres suivants : 42 % des couples français ont un enfant de 0 à 24 ans ; 37,8 % ont deux enfants ; 14,7 % ont trois enfants ; 3,6 % ont quatre enfants.
Dans le même temps, il est indiqué une évaluation que je qualifie de sondagière mais qui me semble vraisemblable, « 3 % des couples souhaiteraient avoir un enfant ; 47 % deux ; 38 % trois et 12 % quatre enfants et plus… »
Si l'on retient ces chiffres on réalise donc que le modèle souhaité par les Français correspond à un taux dit de fécondité probablement supérieur à 2,5, alors que dans la réalité on évalue ce taux actuellement aux alentours de 1,6, la natalité dans l'hexagone étant largement sauvée, du moins statistiquement, par les familles issues de l'immigration.
Au moment où l'on cherche, dans toute l'Europe, à convaincre à tout prix, au prix de ce que les politiciens nomment « pédagogie » et de ce que les populations ressentent de plus en plus comme du bourrage de crâne, des bienfaits de l'immigration, du point de vue de la dynamique démographique quantitative, on peut s'interroger avant d'en arriver à une situation explosive difficilement réparable, s'il n'existe pas d'autres voies pour « sauver nos retraites ».
L'illusion en matière de natalité c'est le natalisme d'État, — on parlait autrefois de "populationnisme".
Certes l'État peut, par une législation plus ou moins favorable à la famille, encourager ou décourager le dynamisme démographique d'une nation.
Ainsi, en 1938, un gouvernement radical, présidé par Édouard Daladier mit-il en place une première législation de redressement, qui se prolongera dans le chaos et le maquis des expériences politiques et des drames de la France des années subséquentes. Sur ce terrain comme sur tant d'autres, le Front populaire, Vichy et la Libération mirent en pratique des préoccupations convergentes.
Il serait cependant erroné de confondre ces politiques et ces interventions de l'État avec la défense des valeurs familiales. Ces dernières ont beaucoup reculé du fait de la société française, dont les législations successives n'ont fait qu'accompagner la dissolution : il serait sans doute erroné de voir dans la loi Neuwirth de 1967, dans la loi Veil de 1975, dans les lois successives instituant le divorce par consentement mutuel en 1975, l'égalité parentale à partir de 1970, les diverses avancées d'un "féminisme" désormais excessif (1), les subventions accordées à la famille dite monoparentale (2), etc. les causes du recul de la famille traditionnelle. C'est au contraire le recul de celle-ci qui a permis à ces législations de s'imposer sans beaucoup de résistances.
Nous souhaiterions de ce point de vue rappeler aux tenants du nationalisme français qu'ils auraient tort de s'enfermer dans l'illusion étatique, en imaginant qu'une subvention systématique restaurée en faveur des familles nombreuses restaurerait un modèle familial contre le courant actuellement dominant de la société permissive de consommation. On nous dit par exemple qu'en Europe le taux des naissances hors mariages est très variable selon les pays : 54 % en Suède contre 3 % en Grèce. Mais le fait est que la société européenne évolue actuellement vers le "modèle" suédois et non vers le "modèle" grec, et une observation de la société grecque prouve qu'elle évolue vers les schémas de l'Europe du nord avec une vitesse surprenante, comme ont évolué, avant elle, les sociétés italiennes puis espagnoles.
Pour les libéraux la chose est évidente.
Pour les néomaurrassiens d'aujourd'hui, qui croient devoir combattre le libéralisme (3) nous les renvoyons à un texte de Charles Maurras lui-même, sur l'étatisme, qui pourrait les faire réfléchir.
Toute doctrine de l'État dispensateur et distributeur de droits sera dissoute par cette simple observation que la société, tant spirituelle que temporelle, est antérieure, tant logiquement qu'historiquement, à l'État.
L'État et la société sont choses distinctes. La société commence à la famille, sa première unité. Elle se continue dans la commune, l'association professionnelle et confessionnelle, la variété infinie des groupes, corps, compagnies et communautés, faute de quoi toute vie humaine dépérirait. L'État n'est qu'un organe, indispensable et primordial, de la société.
L'État, quel qu'il soit, est le fonctionnaire de la Société.
L'État, quand il est bien institué, n'a presque pas affaire aux individus. C'est sur les sociétés dont il a la charge, et c'est aussi sur leurs rapports mutuels que s'exercent ses principaux attributs.
Seuls, les criminels, avec les héros et les saints, personnalités d'exception, ont des rapports avec l'État qui a le droit de connaître ces anomalies, ou pour les honorer, ou pour les châtier. Ajoutons à la liste des personnes en commerce direct avec l'État, le petit nombre des fonctionnaires, y compris les armées de terre et de mer. Pour tout le reste, un État normal laisse agir, sous son sceptre et sous son épée, la multitude des petites organisations spontanées, collectivités autonomes, qui étaient avant lui et qui ont chance de lui survivre, véritable substance immortelle de la nation. (4)
On peut considérer en effet que c'est bien cette "doctrine de l'État dispensateur et distributeur de droits", et c'est la réglementation qui en est issue, et c'est le financement de ces politiques, qui font peser sur les individus le poids le plus nocif, le plus contraire en définitive au renouveau de la famille française. Nous finançons certes la famille polygame : nous le faisons au détriment, aux frais, des Français actifs, et nous le faisons du fait de l'intervention de l'État.
Quand le droit de la famille sera repensé en termes de libertés, et non de droits sociaux, alors on sera reparti sur une pente ascendante, celle d'une famille renaissante, en dehors des contraintes étatistes.
Et aucune de ces considérations sociales et profanes ne m'empêchera, non plus, de souhaiter ici à TOUS un joyeux Noël chrétien...
JG Malliarakis©L'Insolent
(1) Excessif dans la mesure où ce nouveau féminisme revendique non pas l'égalité juridique, mais la "parité" artificielle obligeant par exemple les électeurs, et les électrices, à voter pour des listes "convenables".(2) incluant d'ailleurs la deuxième épouse des couples polygames…(3) Quant aux lecteurs superficiels de Nietzsche, qui aimeraient bien faire de Nietzsche un socialiste et un étatiste, je les renvoie bien sûr au chant de la Nouvelle idole dans Zarathoustra.(4) cité in "Histoire de l'Action française" par Robert Havard de La Montagne, Paris, 1960 p. 9

Emeutes de Banlieues : l'analyse de Gabriele Adinolfi

Cité par Novopress

Emeutes de Banlieues : l’analyse de Gabriele Adinolfi

Tuesday 20 December 2005 Politique and Société Email Print
France. Le couvre-feu ? Des morts ? Une tension extrême ?
Les violences ont débuté lorsque, le 24 octobre, le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy, le plus servile candidat américain à la présidence française, a proposé le vote des immigrés.
Et s’il y a quelqu’un qui doit avoir des insomnies, c’est bien Sarkozy qui a été brillamment et immédiatement poignardé dans le dos par ses collègues gaullistes, lesquels l’ont laissé provoquer l’explosion de la bombe ethnosociale. On aimerait bien pouvoir dire que ces derniers ont été poussés par un restant de souverainisme, ou même pour barrer la route au “yes man” de New York, mais l’on peut craindre qu’ils n’aient été davantage motivés par de simples plans de carrière. C’est de là que vient en fait l’apparente vacance du pouvoir en France. Comprenons-nous bien : les banlieues sont incontrôlables, à moins d’un usage systématique de la violence d’Etat, et ça fait longtemps qu’elles le sont. La différence entre ce qui survient aujourd’hui et ce qui se passe habituellement n’est pas structurelle mais tient à deux raisons très simples :
1) La situation ne s’était pas sitôt enflammée que la tactique des autorités a immédiatement été non de contenir mais bien d’étendre le phénomène.
2) Les médias, qui d’habitude passent sous silence ce qui se passe dans les banlieues chaudes, ont au contraire accordé une large couverture au phénomène.
Et tout le monde sait bien que dans notre civilisation actuelle, ce qui compte ce n’est pas la réalité telle qu’elle est mais telle qu’elle est transmise et reçue. En somme, si ceux qui sont en charge de la gestion des évènements n’avaient pas opéré les deux choix précédemment décrits, aujourd’hui ce n’est sans doute que dans la presse du front National qu’on parlerait de ce qui se passe dans les banlieues*.
A présent, il faut prendre conscience que si ce sont ces deux facteurs qui ont conduit à l’actuelle situation française, ceux-ci ne sont pas le fruit du hasard mais au contraire d’un ordre reçu.
Certains imaginent, en se faisant des illusions, que le système français est en crise et qu’on ne sait trop quelle société française, exaspérée, est sur le point de réagir. Comme en 1977 (quand les autonomes tiraient sur la police tous les samedis soirs), le phénomène de guérilla sociale, désormais devenu endémique, semble en revanche parfaitement instrumentalisé, dans l’habituel jeu du chat et de la souris.
Ceux qui s’attendent à on ne sait trop quelle réaction positive - sans vouloir épiloguer sur la valeur psychologique et idéologique d’une telle attente, ce qui nous amènerait loin - vont avoir, quoi qu’il en soit, d’amères surprises. Les éventuelles réactions elles-mêmes font partie du jeu et seront canalisées dans les pires des culs-de-sac.Je sais que beaucoup sont fébriles et s’attendent à ce que les contradictions éclatent en balayant le système. Ça me fait de la peine de leur ôter leurs illusions mais je pense qu’aujourd’hui c’est ce qu’il y a de plus important à faire.
Ceux qui continuent d’interpréter la crise de l’Etat et la désagrégation de la société comme faiblesse du pouvoir n’ont rien compris à l’époque dans laquelle ils vivent. La faiblesse de l’Etat et l’implosion de la société sont des éléments de force du pouvoir réel. Ce qui survient en France n’affaiblit pas le pouvoir oligarchique, il le renforce.
Les minorités radicales devraient cesser de rêver à de divines surprises (qui, même si elles survenaient, les trouveraient dans un état d’impréparation extrême) mais au contraire commencer à ne compter que sur elles-mêmes et à se consacrer au quotidien, en laissant tomber le syndrome du supporter et la prison du spectacle. “Hic et nunc”. Sans chimères.
PS : Depuis la rédaction de cet article, la côte de popularité de Nicolas Sarkozy ne cesse de grimper dans les sondages. Il n’est donc pas à exclure que les véritables chefs d’orchestre des récents évènements soient le ministre de l’Intérieur lui-même et le parti américain.
* En français dans le texte [ NdT ]Article paru sur : http://www.noreporter.org

Banque Centrale Européenne : Vidéo éducative sur l'inflation

Un spot de 8 minutes pour faire comprendre à nos enfants l’importance de la lutte contre l’inflation :


http://www.ecb.int/home/html/educational.fr.html

La stratégie du syndicat allemand IG Metall "n'est pas d'empêcher les gains de productivité"

La stratégie du syndicat allemand IG Metall "n'est pas d'empêcher les gains de productivité"

LE MONDE 27.12.05 13h18 • Mis à jour le 27.12.05 13h18
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G Metall engage les négociations salariales en demandant une hausse des salaires de 5 %. Lors des précédentes négociations, vous demandiez 4 %. Pourquoi ?
Nous recommandons à nos branches régionales de demander "jusqu'à 5 %" de hausse de salaire. Pour arriver à ce chiffre, nous avons regardé la productivité et l'inflation. Les prix devraient croître de 2 % par an dans les trois à cinq prochaines années, selon les prévisions de la Banque centrale européenne (BCE). Cette dernière pourrait toutefois relever ce chiffre à 2,3 % compte tenu de la hausse des prix du pétrole. D'autre part, la productivité globale de l'économie allemande devrait augmenter de 2 % l'an prochain. Notre recommandation de 5 % est légèrement supérieure à la somme de l'inflation et de la productivité globale. Dans nos branches industrielles, en effet, les gains de productivité sont très élevés : ils atteignent 4 à 5 % par an.
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Doit-on s'attendre à des négociations conflictuelles avec le patronat, qui propose des augmentations de 1,2 % ?
Les employeurs sont très agressifs. Qu'on ne pousse pas des cris de guerre avant même d'avoir commencé à discuter ! Les salariés doivent être associés aux progrès et aux succès économiques. Nous avons de bons arguments et nous allons les exposer.
Mais, les grands groupes de votre branche, comme DaimlerChrysler ou Volkswagen, annoncent des milliers de suppressions d'emplois.
Parfois, comme chez DaimlerBenz, il y a des erreurs de planification de la production. Cela dit, cette industrie fait aussi des gains de productivité permanents — de 20 % à 30 % pour un nouveau modèle de voiture actuellement —, liés aux évolutions des processus de production. Notre stratégie n'est pas d'empêcher ces gains de productivité, car ils sont nécessaires à la prospérité de l'économie. Et ils supposent des investissements en machines qui sont aussi un point fort de l'industrie allemande.
Mais il faut parallèlement augmenter le chiffre d'affaires pour préserver les emplois. C'est ce qui s'est produit en Allemagne ces dernières années : même s'il a reculé de 1 500 postes en 2004, l'effectif salarié dans l'automobile est passé de 640 000 personnes en 1994 à 796 000 en 2003.
Que pensez-vous du mouvement de hausse du temps de travail dans votre branche ?
Il n'y a pas d'augmentation générale du temps de travail, sinon cela signifierait que des salariés devront être licenciés. Nous avons simplement signé un accord, l'an dernier, afin que des entreprises puissent, dans des cas exceptionnels et sous des conditions bien définies, augmenter le temps de travail. Ces accords couvrent une durée limitée, et les entreprises ne doivent y recourir que si elles sont en difficulté ou bien si cela permet un supplément d'investissement et d'emploi.
Depuis janvier 2004, 540 accords dérogatoires ont été passés. A l'avenir, nous devrons penser à de nouveaux moyens de baisser le temps de travail, compte tenu des gains de productivité.
Dans l'affaire Volkswagen, des responsables du comité d'entreprise, membres d'IG Metall, ont été mis en cause et ont démissionné. Quelles sont les conséquences pour le syndicat ?
Le comportement fautif de quelques-uns porte atteinte au capital moral du syndicat. Les syndicats doivent être des institutions respectées et se comporter de façon morale et éthique. Nous nous sommes posé beaucoup de questions, notamment sur la nécessité de durcir encore notre code de déontologie, déjà très strict. Mais il reste qu'IG Metall ne peut pas tout savoir de ce que font ses 150 000 permanents ou membres de CE.
Certains attribuent ces dérives au système de cogestion...
C'est une discussion intéressée et idéologique. Les abus de pouvoir, cela arrive aussi dans le management des entreprises ou dans d'autres institutions.
Le gouvernement de grande coalition a prévu d'autoriser des nouveaux contrats de travail avec une période d'essai de deux ans. Pourquoi ne réagissez-vous pas beaucoup à ce projet ?
On ne peut pas réagir à de simples annonces. Cela dit, si la grande coalition permettait des périodes d'essai de deux ans, cela serait une grande erreur et ne créerait pas d'emplois. Le gouvernement Kohl avait promis 200 000 nouveaux emplois pour justifier la suppression de la protection sur les licenciements dans les PME de moins de 20 salariés en 1996. Or, un an plus tard, ces entreprises avaient réduit leurs effectifs.
Etes-vous inquiet du programme social du nouveau gouvernement de grande coalition CDU-CSU-SPD ?
Ce qui est positif dans le résultat des élections, c'est que des coupes claires dans le système social ne sont plus possibles. Les électeurs ont refusé les éléments du programme de la CDU-CSU qui portaient largement atteinte au système de cogestion et de négociations collectives.
De son côté, la majorité sociale-démocrate-verte a perdu le pouvoir à cause de sa réforme de l'assurance-chômage et des injustices sociales de l'Agenda 2010. Les électeurs veulent l'équité sociale. J'espère que la leçon a été comprise. Mais il y a encore des choses qui ne sont pas claires, notamment sur la politique de santé.
Que pensez-vous des projets d'augmenter de trois points la TVA en 2007 ?
C'est un compromis politique qui n'est pas très sensé. Nous sommes champions du monde des exportations, mais la faiblesse de la consommation est un problème en Allemagne depuis des années.
Propos recueillis par Adrien de Tricornot (à Francfort)
Article paru dans l'édition du 28.12.05

La France pousse les ménages à s'endetter...

La France pousse les ménages à s'endetter...les conséquences catastrophiques de mesures semblables en Angleterre.


Quand la France prend le même chemin que l’Angleterre, mais avec un temps de retard. Les méfaits de ce mécanisme portent déjà leurs fruits dans ce pays : le dangereux niveau d'endettement des ménages Anglais qui utilisent le principe suivant : j’hypothèque mon bien immobilier en échange d’un crédit renouvelable à volonté tant qu’on le rembourse… mais qui finit par les mener vers la perte de leur bien et par être expropriés massivement.

A eux seuls les ménages Anglais représentent les 2/3 de l'endettement des ménages de l'Europe...

Ci-dessous une dépêche AFP et le projet de loi.

Roberto

GB: endettement ménages à 1.130 mds L contre 1.000 en juin 2004 (étude)

LONDRES, 3 jan 2006 (AFP) - L'endettement des ménages britanniques est passé à 1.130 milliards de livres (1.644 milliards d'euros) après les fêtes de Noël, selon les chiffres du cabinet comptable Grant Thornton cités mardi par le quotidien The Independent.
L'endettement total des ménages britanniques avait passé la barre symbolique des 1.000 milliards de livres (près de 1.500 mds EUR) en juin 2004.
Selon le même cabinet comptable, les ménages ont dépensé quelque 10 milliards de livres (14,5 mds EUR) lors des fêtes de Noël, et 20.000 foyers anglais ou gallois devraient être en banqueroute individuelle d'ici la fin mars. Pour l'ensemble de l'année 2006, le nombre des faillites individuelles devrait se monter à 66.000.
Ces deux chiffres seraient les plus hauts depuis que les statistiques sur ce thème ont débuté en Grande-Bretagne, il y a 45 ans.
Pour les neuf premiers mois de 2005, 48.703 Anglais ou Gallois se sont déclarés en faillite individuelle, selon les chiffres officiels du gouvernement britannique, soit autant que pour toute l'année 2004.
Quant aux expropriations pour non paiement d'emprunts immobiliers, elles ont augmenté de 66% pour le seul troisième trimestre de 2005.
Selon Grant Thornton, la dette des ménages britanniques constitue à elle seule les deux-tiers de la dette de l'ensemble des ménages dans toute l'Union européenne.
La dette moyenne des Britanniques qui ont approché le Service de conseil au crédit consommateur, une organisation caritative, en 2005, était de 29.000 livres (42.200 EUR). Mais la proportion de ceux présentant des dettes supérieures aux 100.000 livres (145.000 euros) avait presque doublé durant l'année.
La faillite individuelle est devenue plus facile pour les ménages britanniques depuis une loi de 2002.
Avec ce texte, la plupart des personnes en faillite personnelle peuvent être libérées de la totalité de leurs dettes moyennant le versement de 500 livres (730 EUR), avec un an de surveillance bancaire et d'interdiction d'emprunt seulement.
ol/mt/eb
AFP 030703 JAN 06



ECONOMIE
Le Temps I Economie I Article

La France pousse les ménages à s'endetter

RELANCE. Paris veut stimuler la croissance grâce au crédit «rechargeable».

Sylvain Besson, Paris
Mercredi 28 décembre 2005


Endettez-vous, rendettez-vous! C'est le message lancé par le gouvernement français à tous ceux qui ont recours au crédit pour acheter leur maison ou leur appartement. Dès l'an prochain, ils pourront emprunter plus facilement grâce au «crédit hypothécaire rechargeable». Cette mesure destinée à stimuler une croissance faiblarde - 1,6% prévu cette année - doit figurer dans un décret qui sera signé au début de l'année.

Le crédit «rechargeable» permet aux ménages d'emprunter en utilisant leur bien immobilier comme garantie, même s'ils ne l'ont pas entièrement remboursé. Plus le nouveau propriétaire rembourse, plus il peut emprunter. La valeur du bien immobilier lors de l'achat est prise en compte par la banque pour octroyer le prêt, et plus seulement la solvabilité du candidat.

Avec cette mesure, la France se rapproche de pays comme les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, qui ont largement soutenu leur croissance grâce au crédit. Nicolas Sarkozy, lors de son bref passage au Ministère de l'économie, avait milité en ce sens, en permettant de déduire des impôts les intérêts des crédits à la consommation.

Les banques françaises, les établissements de crédit et la Banque de France observent avec méfiance l'apparition du crédit «rechargeable». La croissance à crédit est vue comme l'une des causes des déficits commerciaux abyssaux des Etats-Unis. Elle fait aussi courir des risques aux consommateurs: «Nous sommes plutôt hostiles, explique Nicole Pérez, de l'association UFC-Que choisir. Cela s'apparente à une sorte de crédit permanent, avec un risque de perdre sa maison parce qu'on a emprunté pour acheter une voiture.» Une baisse des prix de l'immobilier après les fortes hausses de ces dernières années augmenterait ce risque.

L'endettement des Français a augmenté de presque 18% depuis début 2004. Mais le niveau de dette se situe à seulement 62% du revenu des ménages, soit un peu plus de 11000 euros par habitant, contre 100% en Allemagne, presque 120% au Royaume-Uni et plus de 180% aux Pays-Bas.

Une chose est sûre: le secteur français de la construction n'a nul besoin du nouveau crédit pour se développer. Des chiffres publiés mardi indiquent que le nombre de permis de construire a augmenté de 12% sur un an et celui des mises en chantier de 11,5%. Selon le gouvernement, il s'agit d'un record depuis 25 ans.


© Le Temps, 2005

Qui sème... Récolte

Notre caractère est fait d’habitudes : qui sème une pensée, récolte une action ; qui sème une action récolte une habitude ; qui sème une habitude récolte un caractère ; qui sème un caractère récolte un destin

Qui sème la pensée récolte l'actionQui sème l'action récolte l'habitudeQui sème l'habitude récolte le caractèreQui sème le caractère récolte l'avenir


"Lorsque la qualité de Justice se développe chez un homme, toutes les autres qualités et facultés de l'âme sont illuminées par elle, et ces facultés acquièrent toutes la lumière les unes des autres. Telle est la condition dans laquelle l'âme humaine agit et se meut de la meilleure façon possible, s'acheminant vers la proximité de la Source de la Création."

Boia chi molla. Celui qui recule est un lâche


Un tiers des naissances françaises est musulman

8.2.06
Un tiers des naissances françaises est musulman

Sur Lifesite , on peut lire un extrait de l'intervention du Cardinal Alfonso Lopez Trujillo, Président du Conseil Pontifical de la Famille lors d’une conférence intitulée “La famille dans l’Economie Nouvelle“…:(...)"The fertility rates in the western industrialized countries are well below the replacement rate of 2.1 babies per woman. For the European Union as a whole, the estimated 2005 fertility rate was 1.47 babies per woman. In some countries, the rate is even lower. However, in France, approximately one birth in three is to a Muslim family. Stripped of the Muslim influence, the fertility rate of the native-born or traditionally European French would be 1.2, similar to the rates in Italy and Spain." (...)

“Les taux de fertilité dans les pays industrialisés occidentaux sont en dessous du taux de remplacement de 2,1 bébés par femme. Pour l’Union Européenne dans son ensemble le taux de fertilité est estimé à 1,47 bébés par femme. Dans quelques pays il est encore plus bas.Cependant, en France, environ une naissance sur trois provient d’une famille musulmane. Une fois soustrait les naissances musulmanes, le taux de fertilité des Français de souche ou de tradition Européenne serait de 1,2 similaire aux taux en Italie et en Espagne.”

Chikungunya : Fatalité ou Faillite de la Décentralisation ???

Incontestablement c’est une faute de l’Etat et de ses collectivités locales, car si l’on avait démoustiqué au moment attendu (la période sèche, comme tous les ans) le moustique aurait presque été éradiqué…

Mais la collectivité locale (département) et l’état se sont renvoyés la balle pour savoir, (après des transferts de compétences, et donc de budget) a qui incombait la dépense financière, liée à la démoustication.

Ni plus Ni moins. Une fois de plus la responsabilité des Pseudo élus est totale. Car à la période humide, les moustiques se sont multipliés et ils font ce qu’ils savent faire…

Vous pourrez écouter les conversations des journalistes qui en parlent dans l’émission « On Refait le Monde » sur RTL, du 15/02 :

(NB : j’ai été obligé de choisir real Player, car Windows Média Player n’a pas fonctionné)

http://www.rtl.fr/radio/emission.asp?dicid=144228

Le sujet est abordé du début jusqu'à la 15° minute environ.

Bien évidemment, pas un mot de tout cela dans la presse écrite, qui est plus que complice des responsabilités du pouvoir.

La censure est encore une fois totale !!!

Ils ne s’intéressent pas à nous, mais seulement à leur confort, et à leur bien être.


A DIFFUSER MASSIVEMENT POUR MONTRER LA NATURE OCCULTE ET PERNICIEUSE DU POUVOIR.

Unis ou Vaincus...


L'Islam décryptée par Anne Marie Delcambre

Document audio : 32 Minutes, avec Anne-Marie Delcambre, sur Radio Rockik (Radio Quebec Internet) Vendredi 10 mars 2006

Collaboratrice avec un léger bagage qui est le suivant :

Docteur d'Etat en droit,
Docteur en civilisation islamique,
Professeur d'arabe au lycée Louis-le-Grand à Paris.
Auteure de :
Mahomet, La parole d'Allah, Gallimard, Paris 1987 ;
L'Islam, La Découverte, Paris 1990, 2001 ;
Mahomet, Desclée de Brouwer, Paris 1999, 2003 ;
L'Islam des interdits, Desclée de Brouwer, Paris 2003.


http://www.rockik.com/fr/download.php?id=


http://d1541037.u50.infinology.net/files/free/RocKIK_AnneMarieDelcambre_060310.mp3

Saint-Denis : Pillages le samedi, référendum sur le vote des immigrés le Dimanche

Référendum à Saint-Denis sur le vote des étrangers

NOUVELOBS.COM 26.03.06 22:04

Tous les partis de gauche soutenaient ce référendum illégal et appelaient à voter "oui".

La ville de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) organisait dimanche 26 mars un referendum -jugé illégal- sur le droit de vote et d'éligibilité de ses ressortissants étrangers.
Les électeurs devaient répondre par oui ou par non à la question : "Etes-vous favorable au droit de vote et d'éligibilité des résidents étrangers aux élections locales".
De nombreuses personnalités se sont déplacées pour soutenir l'initiative et appellent à voter "oui", dont François Hollande, Marie-George Buffet, Dominique Voynet, Olivier Besancenot, Arlette Laguiller, Danielle Mitterrand, Mouloud Aounit.
"Il n'est pas normal que dans notre pays ceux qui vivent ici ne puissent voter aux élections locales, alors qu'ils y travaillent et y payent des impôts", a notamment estimé le premier secrétaire du PS au cours d'une conférence de presse à la mairie de Saint-Denis. Il a réaffirmé l'engagement de la gauche, si elle est élue en 2007, à porter devant le parlement un projet de loi sur le droit de vote et d'elligibilité des étrangers aux élections locales, et si nécessaire à organiser un référendum sur la question.

De 8h à 20h

"C'est la première fois que des responsables de toute la gauche et des personnalités de la société civile vont se retrouver pour porter ensemble une exigence majeure d'égalité des droits dans l'accès à la citoyenneté", souligne Didier Paillard, maire de Saint-Denis, où un habitant sur quatre est étranger.
Le referendum, dont la préfecture de Seine-Saint-Denis a fait reconnaître l'illégalité le 23 février devant la justice administrative, se déroulera dans les conditions habituelles et les 34 bureaux de vote de la ville seront ouverts de 8h00 à 20h00.
Le vote est ouvert aux résidents étrangers de Saint-Denis qui ont été inscrits depuis le 19 décembre 2005 sur une liste électorale complémentaire à la liste normale.
Selon la mairie, 4.488 nouveaux inscrits (sur 36.200 électeurs), dont 55% d'étrangers, ont été enregistrés depuis l'annonce de ce scrutin.

De : Roberto Fiorini [mailto:roby.fiorini@wanadoo.fr] Envoyé : dimanche 26 mars 2006 22:35À : Roberto FioriniObjet : Trois heures de pillages à Saint-Denis

Vu sur Novopress : http://fr.novopress.info/?p=4646

Trois heures de pillages à Saint-Denis
Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)

«UNE HORDE DE SAUVAGES, agressifs au possible, méchants... Ils ont fait irruption dans le magasin, ont renversé les vitrines, l'ordinateur, envoyé promener le minitel dans la rue. Pendant que les uns cassaient les vitres avec des pierres et volaient des bijoux, les autres nous ont pris la caisse en nous menaçant.
Ils étaient bien une centaine, entrant et sortant à leur aise pendant une dizaine de minutes. On a eu peur pour nos vies. C'était effrayant, bien pire qu'un braquage. » A quelques mètres de la basilique de Saint-Denis, les casseurs ont laissé, hier matin, la bijouterie Jean Delatour dévastée et ses deux vendeuses traumatisées. De 9 heures à midi, entre 100 et 150 jeunes ont semé la terreur dans un centre-ville en état de siège, fermé aux voitures par les forces de l'ordre. « A l'inverse d'hier (jeudi), aucune manifestation lycéenne n'était prévue et on n'avait pas pris de précaution, expliquent plusieurs commerçants. Et quand on a appelé la police, ils nous ont dit de fermer car ils n'étaient pas assez pour nous protéger. » Policiers et CRS ont passé la matinée à jouer au chat et à la souris avec les casseurs. Ils ont interpellé trois mineurs dont deux ont été déférés hier soir au parquet de Bobigny. Les premières échauffourées ont eu lieu à 9 heures devant le lycée Eluard. Dans ce secteur, quatre policiers ont été blessés, une voiture incendiée et retournée et trois autres dégradées. Un car de touristes qui circulait sur la nationale 1 a été visé par des jets de pierres et, selon des témoins, plusieurs occupants auraient été détroussés. La route a dû être coupée à la circulation pendant trois heures.

« Même pendant les émeutes de novembre, on n'avait pas connu pareille violence »

Deux voitures ont également été incendiées devant le lycée Suger. Mais l'essentiel des incidents s'est déroulé dans les rues piétonnes et commerçantes. Deux autres bijouteries et une boutique de téléphonie ont été saccagées et pillées rue de la République, une dizaine de commerces attaqués rue Gabriel-Péri et autant de voitures dégradées. « Je protégeais soit ma boutique soit ma voiture, soupire le propriétaire d'une Seat aux vitres cassées. Ils m'ont pris mes clés et ma canne antivol pour briser la vitre du magasin voisin. » Le vendeur d'appareils photo en question s'en est tiré avec une vitrine étoilée. « On a juste eu le temps de fermer la porte à clé. Ils étaient des dizaines à donner des coups de pied et de barres, mais on était trois à pousser et les vitres ont résisté. Même pendant les émeutes de novembre, on n'avait pas connu pareille violence. » « C'est un miracle qu'il n'y ait pas plus de dégâts et de blessés un jour de marché », soupire une passante. « Heureusement qu'ils n'ont pas réussi à rentrer chez Carrefour », ajoute un client de l'hypermarché du centre dont les entrées ont été bouclées par les vigiles. A midi, il régnait une ambiance assez surréaliste dans le centre-ville. La plupart des rideaux métalliques étaient baissés, mais nullement informés de cette flambée de violence, les clients continuaient à affluer. En vain. Car la tension était telle que la majorité des commerces n'ont pas rouvert de l'après-midi. Des rumeurs de commissariat assiégé et de lycéen mortellement blessé couraient même dans la ville. Sans fondement.

Eric Bureau

Le Parisien , samedi 25 mars 2006

Euromed/Eurabia : c'est pour 2010 !

Euromed : libéraliser les services pour une zone de libre-échange en 2010

L'Union européenne a ouvert, hier à Marrakech, des négociations avec plusieurs pays du sud de la Méditerranée sur la libéralisation des services afin d'accélérer la mise sur pied en 2010 d'Euromed, une zone de libre échange euro -méditerranéenne.

Samedi 25 Mars 2006

Les ministres du Commerce de l'Union européenne et des pays méditerranéens étaient réunis hier à Marrakech pour la 5ème conférence du commerce euro-méditerranéen afin de promouvoir le commerce et les relations économiques dans toute la région méditerranéenne.

Dans cette optique, l'Union européenne a ouvert des négociations avec l'Egypte, Israël, la Jordanie, le Liban, l'Autorité palestinienne et la Tunisie, sur la libéralisation des services qui, pour le commissaire européen au Commerce, Peter Mandelson, "favorisera la croissance économique et stimulera l'investissement." "Le lancement de ces négociations sur les services est une étape importante sur la voie de la création d'une zone de libre-échange euro-méditerranéenne" a aussi précisé le commissaire.

L'objectif essentiel demeure le renforcement de l'intégration régionale dans le cadre du processus de Barcelone devant aboutir à la création d'une zone de libre-échange euro-méditerranéenne à l'horizon 2010.


http://www.fenetreeurope.com/php/page.php?section=actu&id=5550

MAIT'JEAN EST PARTI VERS THULE

Maît’Jean est parti vers Thulé
par Pierre Vial

Le ciel est gris. Jean Mabire (les siens et ses vieux amis l’appelaient Maît’Jean, selon la tradition normande) a rejoint la Grande Armée, à la fin de ce mois de mars qui est dédié au dieu des armées. Il est parti en viking, affrontant avec un serein courage son destin, comme les héros de son compatriote Pierre Corneille.
J’ai de la difficulté à écrire ces lignes. Comme si elles me confirmaient qu’il n’est plus là. Mais ce qui m’aide, c’est de savoir qu’il est toujours là. Il marche en esprit dans nos rangs, pour utiliser ces mots que nous réservons aux nôtres. A ceux dont l’honneur s’appelle fidélité. Si cette devise s’applique à quelqu’un c’est bien à lui. Lui que j’ai toujours trouvé à mes côtés quand la houle se faisait dure et que le navire peinait à tenir le cap.
Il avait dix-huit ans en 1945. Il avait connu les derniers feux d’un Francisme qui a suscité tant d’enthousiasme, de dévouement, d’engagement. Au sortir d’une guerre qui avait confirmé, après celle de 14-18, le grand suicide de l’Europe, il s’était retrouvé, très naturellement, au coude à coude avec des garçons de son âge, dont certains – parce qu’ils avaient quelques mois de plus que lui – avaient pu vivre de près le crépuscule des dieux. Communauté, jeunesse, solstice, chant : j’ai toujours à portée de main un carnet, daté du 19 juin 1948, sur lequel ces mots figurent et dont la couverture beige porte un dessin représentant un bûcher décoré d’une roue solaire marquée de runes. Pas de signature. Mais les initiés reconnaissent au premier coup d’œil la patte de ce remarquable dessinateur qu’est Maît’Jean (je préfère décidément utiliser le présent pour parler de lui). Un talent, allié à celui de l’écriture, qu’on retrouve dans Viking, qu’il dirige dès le premier numéro (mars 1949). Ces « Cahiers de la jeunesse des pays normands » annoncent la couleur : « Nous avons découvert dans le vent du Nord la certitude et la réalité. Venus de Paris, venus d’ailleurs, nous retournons vers notre peuple et vers notre sol ». L’aventure, exaltante, de Viking, a duré jusqu’en 1958. A cette date il a troqué le stylo contre le PM. Rappelé en Algérie comme lieutenant de réserve, au sein du 12e bataillon de chasseurs alpins qui opère dans les coins les plus pourris de la frontière tunisienne, il commande un commando de chasse. Une expérience marquante, qu’on retrouve dans son livre Les Hors la loi (1968, réédité en 1976 sous le titre Commando de chasse).
Revenu, dans la vie civile, à son métier de journaliste (il était entré en 1956 à La presse de la Manche), il est l’adjoint de Philippe Héduy à L’Esprit Public. C’est dans les colonnes de cette revue composite que je le découvre et la lecture de chacun de ses articles est pour moi fulgurante (au sens étymologique du mot : ses textes portent la foudre, en particulier ceux qui insistent sur la nécessité d’une synthèse entre nationalisme et socialisme). Lorsqu’il rejoint la communauté de camaraderie à laquelle j’appartiens, en devenant rédacteur en chef d’Europe Action, j’exulte. Puis nous vivrons ensemble l’aventure du GRECE. Et celle d’un mouvement de jeunesse cher à notre cœur. Depuis nous ne nous sommes jamais quittés, vérifiant à chaque occasion, année après année, à quel point, sans même nous consulter, nous réagissions de la même façon. Vis à vis des événements, des grands débats, des hommes que nous avons côtoyés ou croisés. Dès la création de Terre et Peuple, j’ai eu son approbation et son appui. A la Table Ronde de l’automne dernier il était là. Stoïque. Très fatigué (cela se lisait dans ses yeux). Mais il était là. Heureux de dédicacer ses livres à de jeunes lecteurs inconnus, de parler avec les vieux amis. D’être au sein de son clan.
Articles de revues, livres : ils se sont accumulés, au fil du temps, grâce à une vitalité créatrice dont peu d’écrivains sont capables. En écrivant ces lignes j’ai devant moi, sur les rayons de ma bibliothèque, la cohorte impressionnante des livres de Jean. Lui-même disait qu’il ne savait pas très bien combien il en avait fait… Il n’est pas de legs plus précieux que celui-ci. J’aurai l’occasion, dans un article de la revue Terre et Peuple, d’évoquer certains souvenirs personnels concernant la rédaction de certains d’entre eux. Mais tous, à des titres divers, ont eu vocation à faire vibrer des échos chez les âmes ardentes. Combien de jeunes garçons et de jeunes filles ont entendu l’appel de la voix des ancêtres en lisant un livre de Jean ? En cela, mais aussi en bien d’autres façons, il aura été un éveilleur. « Eveilleurs de peuples ». C’est lui qui a trouvé cette magnifique formule pour désigner ceux qui, un jour, dans un pays, ont appelé leur peuple à la vie : « Lève-toi et marche ! ». Par l’écriture, par la parole, par l’action.
Bien sûr nous avons un immense chagrin. Le coup a été rude. Mais nous n’avons pas le droit de nous murer dans notre tristesse. Car là où il est les seuls mots qu’il veut entendre sont : LE COMBAT CONTINUE. Son combat. Notre combat. J’avais un camarade ? Non. J’ai un camarade. Jean Mabire PRESENT.

Natalité : Borloo avoue ! (vidéo 22 secondes)

Immigration, Natalité, Quartiers …

Qui a dit qu’ils étaient inconscients ?

Ils savent très bien ce qu’ils font. Borloo le confirme…

http://www.dailymotion.com/fdesouche/video/110076?from=rss

Conseil d'Eglises chrétiennes : l'humanisme comme vecteur d'immigration !!!

Les « réelles inquiétudes » des Eglises chrétiennes
lefigaro.fr (avec AFP)
25 avril 2006, (Rubrique France)

Les autorités catholiques, protestantes et orthodoxes de France ont écrit à Dominique de Villepin mardi pour lui faire part de leurs craintes sur le projet de loi de Nicolas Sarkozy.

Le Conseil d'Eglises chrétiennes en France est inquiet. En ligne de mire : le projet de loi sur l'immigration du ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy. Dans une lettre adressée mardi au premier ministre Dominique de Villepin, le Conseil «tient à faire part des réelles inquiétudes que soulève ce projet». Une lettre signée par le président de la Conférence des évêques de France, le cardinal Jean-Pierre Ricard, le président de la Fédération protestante de France, le pasteur Jean-Arnold de Clermont, et le président de l'Assemblée des évêques orthodoxes de France, Mgr Emmanuel.

Cet avis intervient au lendemain d’un appel signé par une cinquantaine d’associations chrétiennes et baptisé «Ne transigeons pas avec le droit de l’étranger». «Il ne s'agit pas d'établir des barrières avec des portillons tout juste entrebâillés seulement par utilitarisme », déclarait Jean-Pierre Richer, président du Secours Catholique. Les débats autour du projet de loi devraient démarrer le 2 mai à l’Assemblée nationale.

Sans-papiers, regroupement familial, demandeurs d’asile

La lettre du Conseil d’Eglises chrétiennes estime que, même si le gouvernement a «l'entière légitimité» de proposer un projet sur l'immigration, ses mesures ont «de sérieuses conséquences sur le sort qui sera réservé à tant d'hommes et de femmes à la situation fragile». «La création de la carte ‘compétences et talents’ risque d'entraîner une inégalité forte suivant les catégories de personnes: que penser de cet encouragement à la venue de migrants diplômés ou de haut niveau alors que la situation des autres est rendue plus difficile?».

Les Eglises rappellent que Nicolas Sarkozy a promis d'étudier des amendements sur le maintien de la carte de séjour en cas de rupture du contrat de travail, les délais de recours juridictionnels et la protection des femmes victimes de violences conjugales. Mais elles soulignent plusieurs autres points qui soulèvent leurs inquiétudes, touchant aux sans-papiers, au regroupement familial et aux demandeurs d'asile.

« Signal restrictif »

Le projet ne contient «que des mesures qui auront pour effet de restreindre encore les possibilités de régularisation» des sans-papiers. «Ce signal restrictif nous inquiète dans la mesure où il ne pourra que maintenir dans la précarité administrative et sociale de trop nombreuses personnes», alors qu'il est «irréaliste d'un point de vue pratique et problématique sur le plan humain» de ne leur proposer qu'un retour au pays d'origine de gré ou de force, poursuivent les Eglises.

Ensuite, il aura pour conséquence «de fragiliser ou de retarder le regroupement de familles étrangères ou de couples mixtes et de laisser des familles entières dans une longue incertitude quant à leur possibilité de s'établir durablement en France».

Pour les demandeurs d'asiles, «la protection que nous leur devons risque d'être affaiblie par l'extension de la liste des pays dits ‘d'origine sûrs’», alors que le risque existe de voir ceux accueillis dans les Cada (centre d'accueil pour demandeurs d'asile) maintenus dans une «extrême précarité» en raison d'une diminution de l'accompagnement.

La Russie envisage de créer une bourse pétrolière cotée en roubles

http://www.voltairenet.org/article138941.html


La Russie envisage de créer une bourse pétrolière cotée en roubles


Dans son discours annuel sur l’état de la nation du mercredi 10 mai 2006, le président russe Vladimir Poutine a mis l’accent sur les efforts de retour à la convertibilité totale du rouble, qui devrait être atteinte le 1er juillet 2006, soit 6 mois avant la date initialement prévue. Cet objectif paraît en effet essentiel pour la restauration de la souveraineté économique russe, gravement mise à mal dans les années Eltsine.

Afin de renforcer le rôle du rouble dans les transactions internationales, il convient logiquement d’en susciter la demande. Vladimir Poutine a donc emboîté le pas à l’Iran, qui vient d’ouvrir sa propre place d’échanges pétroliers chiffrés en euros, en déclarant que la Russie devait se doter d’une bourse similaire, quant à elle basée sur le rouble : « Le rouble doit devenir une devise plus répandue dans les transactions internationales. Dans ce but, il est nécessaire que nous lancions une place boursière en Russie pour le commerce du pétrole, du gaz et autres commodités qui seraient facturées en roubles. », a-t-il déclaré lors de son discours.

Comme nous l’avons montré récemment dans ces colonnes, de nombreux pays exportateurs de ressources énergétiques envisagent de se désengager du système d’échanges pétroliers en dollars, qu’ils estiment obsolète et contraire à leurs intérêts commerciaux régionaux notamment.

Avec plus de 15 % des exportations de pétrole mondiales et 25 % du gaz naturel, la Russie a effectivement de quoi renforcer sa monnaie nationale. Si l’on ajoute à cela l’Iran (5,8 % du pétrole sur le marché) et le Venezuela (5,4 %), qui ont également annoncé leur rupture vis-à-vis des places d’échanges anglo-saxonnes, il ne fait plus aucun doute que le système des pétrodollars vit ses derniers jours.

Suite au démantèlement de l’Union soviétique, la brutale dévaluation du rouble avait permis à des intérêts étrangers de prendre le contrôle d’une bonne partie des ressources naturelles russes à moindre coût pour réaliser ensuite des profits records, alors même que la valeur sur les marchés internationaux de ces ressources était stable. La principale conséquence de ce pillage fut une baisse énorme du niveau de vie moyen et de l’espérance de vie des Russes.
Aujourd’hui la Russie a ainsi non seulement repris le contrôle de ses ressources, mais elle entend également renforcer la valeur du rouble par la même occasion. N’en déplaise à Dick Cheney, cela est d’autant plus légitime que le dollar bénéficie quant à lui grandement des échanges pétroliers alors que les États-Unis n’exportent plus de pétrole depuis longtemps